Ces boucles à terre sont bien plus qu’une matière : elles portent une mémoire, une identité, une histoire tout entière qui se détache de la peau. Une histoire inscrite dans les cicatrices laissées par l’exil et l’esclavage, dans les douleurs traversées mais jamais effacées. Pourtant, ce geste dépasse le simple souvenir : c’est une renaissance qui s’opère.
Et dans le regard de Marcel, cette renaissance se lit plus fort que tout. Ce geste échappe à l’intime, il est collectif, il appartient à tous ceux qui, hier et aujourd’hui, arborent leur couronne crépue comme une preuve irréfutable d’existence.
Qu’on soit en Amérique ou à l’autre bout du monde, une vérité demeure : nos cheveux crépus sont le témoignage vivant de notre ADN. On peut bien couper, contraindre, effacer, notre ADN nous rappellera toujours qui nous sommes. Dans cette guerre froide que certains mènent contre l’Histoire, l’ennemi oublie une chose fondamentale : les cheveux repoussent. Toujours. Comme la mémoire. Comme la dignité. Comme cette liberté que l’on tente sans cesse d’enterrer, mais qui trouve toujours le chemin du retour.
Ces boucles à terre sont bien plus qu’une matière : elles portent une mémoire, une identité, une histoire tout entière qui se détache de la peau. Une histoire inscrite dans les cicatrices laissées par l’exil et l’esclavage, dans les douleurs traversées mais jamais effacées. Pourtant, ce geste dépasse le simple souvenir : c’est une renaissance qui s’opère.
Et dans le regard de Marcel, cette renaissance se lit plus fort que tout. Ce geste échappe à l’intime, il est collectif, il appartient à tous ceux qui, hier et aujourd’hui, arborent leur couronne crépue comme une preuve irréfutable d’existence.
Qu’on soit en Amérique ou à l’autre bout du monde, une vérité demeure : nos cheveux crépus sont le témoignage vivant de notre ADN. On peut bien couper, contraindre, effacer, notre ADN nous rappellera toujours qui nous sommes. Dans cette guerre froide que certains mènent contre l’Histoire, l’ennemi oublie une chose fondamentale : les cheveux repoussent. Toujours. Comme la mémoire. Comme la dignité. Comme cette liberté que l’on tente sans cesse d’enterrer, mais qui trouve toujours le chemin du retour.